Que faire de son logement avant de partir en tour du monde ? C’est une question essentielle pour tout voyageur qui se lance dans une aventure au long cours de type tour du monde. Vendre, louer, sous-louer, prêter, mettre en pause… Il existe plusieurs solutions, chacune avec ses avantages et ses inconvénients. Une bonne anticipation permet d’éviter le stress et de partir l’esprit beaucoup plus tranquille, sans se soucier de ce qu’il adviendra de son logement pendant votre absence.
Dans cet article, on vous guide à travers différentes options selon votre situation, que vous soyez propriétaire ou locataire, et trouver la meilleure solution adaptée à votre projet de voyage.
Si vous êtes propriétaire de votre logement
Si vous êtes propriétaire, plusieurs options s’offrent à vous pour gérer votre logement en votre absence. Voici les solutions à envisager selon vos besoins et votre projet de voyage.
Vendre son logement avant de partir en tour du monde
Si vous êtes propriétaire et que vous partez en tour du monde, vous devez décider du sort de votre logement. Vendre est une option qui offre liberté et sérénité, mais elle implique aussi certaines démarches à anticiper.
Avantages et inconvénients de la vente
Vendre son logement avant de partir en tour du monde peut être une solution radicale mais efficace. Cela permet d’éviter les contraintes liées à la gestion d’un bien à distance et d’obtenir un capital pour financer son voyage. De plus, vous n’aurez plus à vous soucier des charges fixes comme la taxe foncière ou l’assurance habitation..
Cependant, la vente implique aussi quelques inconvénients. C’est une décision définitive qui peut être difficile à prendre, surtout si vous êtes attaché à votre logement. De plus, vendre un bien immobilier peut prendre du temps, et il faut anticiper les démarches pour éviter de précipiter la transaction à un prix inférieur à sa valeur.
Que faire des meubles et effets personnels ?
Si vous vendez votre logement, la question du mobilier et des objets personnels se pose. Plusieurs solutions existent :
- Stockage en garde-meuble : Une solution pratique mais qui engendre des coûts. (minimum de 50€/mois)
- Déposer ses meubles chez des proches : Si vous avez la possibilité, cela peut être une alternative simple et économique.
- Vente ou don : Une manière de faire de la place tout en récupérant un peu d’argent ou en faisant plaisir à votre entourage.
L’important est d’anticiper cette étape pour éviter le stress des dernières semaines avant le départ.
Importance de la domiciliation fiscale
Une fois votre logement vendu, il faudra choisir une adresse de domiciliation fiscale afin de permettre l’établissement de votre impôt. Plusieurs options s’offrent à vous :
- Chez un proche : Une solution simple et gratuite, mais qui nécessite de prévenir les administrations concernées.
- Domiciliation auprès d’un organisme (CCAS, entreprises spécialisées) : Certaines structures proposent ce service, notamment pour les voyageurs longue durée.
- Utiliser une adresse à l’étranger : Dans certains cas, si vous vous installez temporairement ailleurs, vous pouvez utiliser cette adresse, mais cela peut avoir des implications fiscales.
Bien choisir sa domiciliation permet d’éviter des complications administratives et de continuer à recevoir les documents importants durant votre voyage.
Louer son logement avant de partir en tour du monde
Si vous souhaitez conserver votre bien immobilier tout en générant des revenus pendant votre voyage, la location est une excellente option. Plusieurs solutions existent en fonction de votre projet et de la nature de votre logement.
Louer en meublé
Opter pour la location meublée permet d’attirer des locataires recherchant un logement clé en main, notamment des étudiants ou des professionnels en déplacement. Ce type de bail offre une fiscalité avantageuse (régime LMNP – Loueur Meublé Non Professionnel) et une durée de location plus flexible (bail d’un an renouvelable ou de neuf mois pour les étudiants).
Louer en vide
La location vide implique un engagement plus long avec un bail de trois ans minimum. Elle offre une plus grande stabilité locative mais nécessite de stocker vos meubles ailleurs. La fiscalité est différente de la location meublée et les loyers perçus sont imposés comme des revenus fonciers.
Location saisonnière
Des plateformes comme Airbnb permettent de rentabiliser votre logement avec des locations courtes durées. Cette solution est intéressante si vous comptez revenir régulièrement et souhaitez garder le contrôle sur votre bien. Cependant, elle demande une gestion plus intensive et est soumise à des réglementations strictes selon les villes (déclarations en mairie, limites de location, taxation spécifique).
Gestion locative
Si vous ne souhaitez pas gérer vous-même les démarches administratives, les états des lieux ou la perception des loyers, vous pouvez confier la gestion locative à une agence immobilière, un notaire ou à un proche de confiance. Une agence s’occupera de tout en échange d’une commission sur les loyers perçus (environ 5 à 10 %), tandis qu’un proche pourra vous rendre service de manière plus flexible.
Louer son logement avant un tour du monde permet ainsi de générer un revenu tout en conservant son bien. Il est important d’anticiper les démarches et de choisir la solution la plus adaptée à votre projet.
Mettre son logement en pause avant de partir en tour du monde
Si vous ne souhaitez ni vendre ni louer votre bien pendant votre tour du monde, vous pouvez simplement le mettre en pause. Cette option vous permet de retrouver votre logement à votre retour tout en minimisant les coûts et en assurant sa sécurité.
Solutions pour minimiser les coûts
Même si votre logement reste inoccupé, certaines dépenses fixes continueront à s’appliquer. Voici quelques solutions pour réduire ces frais :
- Résilier ou suspendre les abonnements : pensez à mettre en pause votre abonnement internet, à résilier vos contrats d’électricité et de gaz si possible, ou à opter pour des forfaits à tarif réduit. Certains fournisseurs proposent des options de suspension temporaire.
- Optimiser les charges fixes : pour un appartement en copropriété, vérifiez avec le syndic si certains frais peuvent être réduits en cas d’inoccupation prolongée.
- Faire surveiller le courrier : si vous ne domiciliez pas votre adresse ailleurs, optez pour un service de réexpédition ou demandez à un proche de relever votre courrier afin d’éviter l’accumulation qui pourrait signaler une absence prolongée.
Sécurisation du logement
Un logement vide peut attirer les squatteurs ou être sujet à des dégradations. Quelques précautions sont essentielles pour partir l’esprit tranquille :
- Souscrire une assurance habitation adaptée : informez votre assureur de votre absence prolongée. Certaines compagnies imposent des conditions spécifiques pour couvrir un logement inoccupé plusieurs mois.
- Installer un système de surveillance : alarme, caméra connectée, minuteurs pour l’éclairage… Ces dispositifs permettent de simuler une présence et de dissuader d’éventuelles intrusions.
- Entretenir régulièrement le bien : une maison laissée à l’abandon peut se détériorer rapidement (humidité, canalisations, etc.). Il est conseillé de prévoir un entretien minimal, notamment si vous partez plusieurs mois.
📌 Protégez votre logement pendant votre voyage avec une alarme sans fil Tiiwee, idéale pour dissuader les intrusions.
📌 Gardez un œil à distance grâce à une caméra de surveillance connectée et partez l’esprit tranquille.
Prêter son logement
Si vous ne souhaitez ni vendre, ni louer, ni laisser votre logement inoccupé, une autre option est de le prêter à un proche. Cette solution permet de maintenir votre habitation en bon état tout en rendant service à quelqu’un de confiance.
Avantages du prêt de logement
– Sécurité et entretien : un logement occupé est moins susceptible d’attirer les cambrioleurs ou de subir des dégradations dues à l’inoccupation.
– Simplicité administrative : contrairement à la location, il n’y a pas de contrat de bail ni d’obligations légales complexes à gérer.
– Économie sur certains frais : selon l’accord établi, l’occupant peut prendre en charge les charges courantes comme l’eau, l’électricité ou l’entretien.
Inconvénients du prêt de logement
– Pas de revenus générés : contrairement à une location, prêter son logement ne vous apporte aucun revenu, ce qui peut être un frein si vous aviez besoin d’un complément financier pendant votre voyage.
– Responsabilité en cas de problème : même s’il s’agit d’un proche, il est essentiel de poser des règles claires sur l’entretien du logement et la prise en charge des réparations éventuelles.
– Accès limité : en cas de retour imprévu, vous devrez vous organiser avec l’occupant pour récupérer votre logement.
💡 Notre conseil : si vous choisissez cette option, il est recommandé de formaliser un prêt à usage (ou commodat), un accord écrit précisant les conditions d’occupation, pour éviter tout malentendu.
Prêter son logement est une alternative intéressante pour le préserver pendant votre absence, à condition de bien choisir la personne à qui vous le confiez et d’anticiper les aspects pratiques.
Si vous êtes locataire de votre logement
Si vous êtes locataire, plusieurs options s’offrent à vous pour gérer votre logement avant de partir en tour du monde. Que vous souhaitiez conserver votre bail ou y mettre fin, il est important d’anticiper les démarches pour éviter les complications.
La sous-location
La sous-location peut être une solution intéressante pour continuer à payer votre loyer sans perdre votre logement pendant votre tour du monde. Cependant, cette option est soumise à certaines règles qu’il faut respecter.
Ce que dit la loi sur la sous-location
En France, la sous-location d’un logement est strictement encadrée par la loi. Si vous êtes locataire d’un logement vide ou meublé, vous ne pouvez pas sous-louer votre bien sans l’autorisation écrite de votre propriétaire. De plus, le montant du loyer demandé à votre sous-locataire ne doit pas dépasser celui que vous payez actuellement. Ne pas respecter ces règles peut entraîner la résiliation de votre bail et des complications juridiques.
Trouver le bon locataire et fixer les règles
Si votre propriétaire vous donne son accord, il est essentiel de bien choisir votre sous-locataire. Idéalement, privilégiez une personne de confiance (ami, collègue, famille) ou passez par des plateformes sécurisées. Rédigez un contrat de sous-location mentionnant la durée, le montant du loyer et les obligations de chacun. Vous pouvez également demander une caution pour éviter les mauvaises surprises à votre retour.
Résilier sa location
Si la sous-location n’est pas envisageable ou si vous préférez ne pas conserver votre logement, la résiliation du bail est une option à considérer avant de partir en tour du monde. Pour que tout se déroule sereinement, il est important de respecter certaines démarches administratives.
Respecter les délais et formalités administratives
En tant que locataire, vous devez envoyer une lettre de résiliation à votre propriétaire en respectant un préavis légal. En France, ce délai est généralement de trois mois pour une location vide et d’un mois pour une location meublée ou située en zone tendue. Pensez à envoyer votre courrier en recommandé avec accusé de réception pour éviter toute contestation.
Gérer la restitution du dépôt de garantie
Une fois votre départ acté, il faudra organiser l’état des lieux de sortie. Pour récupérer votre dépôt de garantie dans les meilleures conditions, veillez à rendre le logement propre et en bon état. Si des dégradations sont constatées, le propriétaire pourra retenir une partie de la somme pour effectuer les réparations. Dans le cas contraire, vous devez recevoir le remboursement sous un délai maximum de deux mois après votre départ.
Trouver un repreneur pour faciliter le départ
Si vous souhaitez éviter de payer un loyer jusqu’à la fin du préavis, proposer un repreneur au propriétaire peut être une bonne solution. Cela lui permet de relouer rapidement le logement et peut parfois accélérer la résiliation du bail. Vous pouvez passer par des plateformes de localisation ou solliciter votre réseau pour trouver un locataire intéressé.
Que faire de son logement avant de partir en tour du monde ? La réponse dépend de votre situation et de vos priorités. Vente, location, mise en pause ou prêt de votre bien, chaque option présente des avantages et des inconvénients. L’essentiel est de choisir la solution qui correspond à votre projet de voyage, à votre situation financière et à votre besoin de flexibilité.
Quelle que soit l’option retenue, l’anticipation est la clé d’un départ réussi. Plus vous préparez la gestion de votre logement en amont, plus vous pourrez profiter de votre aventure sans stress ni contrainte administrative. Alors, prenez le temps d’organiser cette transition pour partir de l’esprit léger et savourer pleinement votre tour du monde !
Très bien détaillé et de bon conseil
hi